Je suis inscrite sur ce forum depuis quelques mois.
J'ai ai déjà laissé quelques messages (principalement sur le fil 'me voilà sur le chemin').
Je suis actuellement à 150 mg/ jours et compte me stabiliser un petit moment à cette dose avant d'augmenter. Cela sous-entends bien sûr encore quelques boîtes de Liorésal en perspective et aussi l'angoisse de continuer ç s'en faire prescrire.
Comme expliqué ici et en MP,j'ai eu la chance d'avoir quelques boîtes d'avance pour me permettre de continuer mon traitement et de me sentir à ce jour vraiment beaucoup mieux.
Mais pour la suite, j'ai un réel souci... Mon médecin ne veut pas augmenter plus que 75 mg/jour, et je ne trouve à ce jour aucun prescripteur. Ce n'est pourtant pas faute d'essayer et d'envoyer des mails...
Ce soir, j'ai eu la chance d'avoir deux adresses supplémentaires en Belgique. Je ne sais pas ce que cela donnera mais je vais frapper à ces 2 portes. Et vous ferai savoir si cela se passe bien.
Je fais néanmoins appel aux membres en Belgique pour savoir comment cela se passe-t-il pour eux et quelles furent leur démarches personnelles, comment ont-ils été entendus au sujet du Liorésal et de leur maladie...Qui ont-ils été voir? En message privé, bien entendu !
Personnellement, moi je me suis sentie très seule dans ce combat (hormis ce site et ma thérapie qui m'ont beaucoup aidés).
Je n'ai pas atteint ma dose 'confort', ce seuil qui mène à l'indifférence, mais ma consommation est passée de plus de 3 litre à... "riquiqui"... Je ne bois plus jamais en journée depuis que je prends 50 mg/jours. Je ne bois plus jamais avant 19 heures et vraiment très peu. Par contre, il ne faut pas que je dépasse les 22h30-23h, sinon, je sens que j'ai moins de limites.
En ce moment, c'est tangeant. Il est 23h10. Je me suis reservie un verre de vin blanc... mais je me sens plutôt détendue.
Je ne veux plus acheter de bières (ou limite 2 ou 3 à la fois) car j'ai plus de difficulté à m'arrêter avec la bière. Je vais terminer ce post et aller me coucher car j'ai trop peur de ne pas être en forme demain. Depuis que j'ai repris le travail, je me sens très valorisée, je me sens bien dans ma tête, et je ne veux en aucun cas tout gâcher à cause de cela !!
C'est difficile pour chacun d'entre nous. J'étais euhorique en découvrant le baclofène, Olivier Ameisen et ce forum. Je me suis sentie partante à fond, bien soutenue (bravo alcool et baclofène!), puis vers 50 mg, alors que j'avais commencé la thérapie et les premiers effets de l'indifférence en journée... BOUM! Totale dépression, arrêt de travail.... dur-dur. je venais régulièrement lire vos témoignages, mais incapable de participer, ou si peu...
J'ai envie de dire deux chose: " Il faut s'accrocher et y croire quoi qu'il arrive !! "
et "si on le veut, on le peut. CAR on le vaut" !!!!
Cette période d'arrêt de travail est à mettre entre parenthèses. C'est pour moi une période de 'vide profond'... ou je n'étais plus capable de faire grand chose, ou je ne voulais parler à personne, d'ailleurs personne à qui vraiment pouvoir en parler!... Une amie proche, la seule à qui je pouvais vraiment en parler, m'a dit: " Je ne pourrai pas t'aider sur ce sujet, j'en suis incapable". J'ai donc cessé d'en parler, lui faisant croire que tout 'allait bien'...et j'ai vécu ce combat au quotidien toute seule.
Depuis quelques jours, je suis à 150 mg. Je les gère moins bien que lorsque j'étais à 140. Mais je m'accroche. Ca coincide avec ma reprise de mon travail qui me demande beaucoup d'énergie. Heureusement! je tiens mieux le coup quand aux périodes de somnolence, car pas le choix.. Faut juste que j'arrive à me lever demain matin, donc je vais m'arrêter, car sinon je suis partie pour écrire un livre !
EN parlant de livre... je me donne une année pour écrire le mien. Je ne sais pas si je le publierai mais ça serait bien, non?
J'ai toujours adoré écrire mais ne savais le faire qu'en étant alcoolisée. A présent je vois les choses autrement. il suffit juste de se mettre en condition d'une autre manière.
hum !...... Je cherchais donc des compatriotes belges

On pourrait p-ê se motiver? Ma thérapeute me suggérait d'aller en France pour voir un prescripteur mais en soit, je ne voit pas trop l'intérêt... au niveau mutuelle et carte SIS..etc... comment faire?
En soit, je n'ai pas peur de me rendre à Paris, mais j'ose espérer qu'en Belgique il doit y avoir des médecins qui connaissent le baclo?..oops, Liorésal.
Je m'engage à écrire à ceux dont j'ai eu les coordonnées ce soir (merci !!!) et de vous tenir au courant.
Encore Merci à Julien pour ses conseils et les noms de quelques belges à qui j'ai envoyé des messages privés.
Bonne nuit !!!!!!!!!!!!!!
Claire